Qu’est ce qu’un corridor écologique ?

Les corridors écologiques assurent des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie.

Les corridors écologiques comprennent notamment :

  • les couvertures végétales permanentes le long des cours d’eau mentionnées au 3° du II de l’article L. 371-1 du code de l’environnement ;
  • tout ou partie des cours d’eau et canaux mentionnés au 1° et au 3° du III de l’article L. 371-1 du code de l’environnement qui constituent à la fois des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques ;
  • tout ou partie des zones humides mentionnées au 2° et au 3° du III de l’article L. 371-1 du code de l’environnement, qui peuvent jouer le rôle soit de réservoirs de biodiversité, soit de corridors écologiques, soit les deux à la fois.

Cependant, certains réservoirs de biodiversité peuvent faire partie de la Trame verte et bleue sans avoir vocation à être reliés entre eux lorsqu’il aura été démontré la pertinence de l’isolement naturel de ces espaces pour la conservation de la biodiversité compte tenu du fonctionnement des écosystèmes, pour limiter la dispersion d’espèces, notamment d'espèces exotiques envahissantes ou pour limiter la propagation de maladies animales et végétales.
Les corridors écologiques peuvent prendre plusieurs formes et n’impliquent pas nécessairement une continuité physique ou des espaces contigus.

On distingue ainsi trois types de corridors écologiques :

  • les corridors linéaires (haies, chemins et bords de chemins, ripisylves, bandes enherbées le long des cours d’eau,…) ;
  • les corridors discontinus (ponctuation d’espaces-relais ou d’îlots-refuges, mares permanentes ou temporaires, bosquets,…) ;
  • les corridors paysagers (mosaïque de structures paysagères variées).

Voir également : Définitions de la Trame verte et bleue