Edito

Pas de réussite sans animation dans la durée

Benoît Facchi
Phillipe Girardin

Les Parcs naturels régionaux (PNR) ont eu pour mission, dès leur création, de préserver les patrimoines naturel et culturel, incluant en particulier la préservation de la biodiversité et des paysages. Plus d'une centaine de chargés de mission la prend en charge au travers des 48 PNR.

Ce qui fait l'originalité du travail des écologues des PNR, c'est de pouvoir intégrer la préservation de la nature et des paysages au sein de projets interdisciplinaires. Certes, cette interdisciplinarité n'est pas innée et demande un apprentissage dans les Parcs comme partout, mais le cadre de travail, à savoir le contact quotidien avec les collègues urbanistes, forestiers, agronomes, spécialistes du tourisme, des questions énergétiques ou des sports de pleine nature, facilite ce type de démarches.

Aussi, lorsqu'il s'est agi de mettre en oeuvre concrètement le concept de trame verte et bleue, les équipes des Parcs ont mis à profit leur expérience dans le domaine des documents d'urbanisme (PLU, SCOT…), des plans de développement agricole, des chartes forestières de territoire, des schémas d’aménagement et de gestion des eaux ou encore des contrats de rivière.

Dès le départ, la trame verte et bleue n'a donc pas été appréhendée, dans les Parcs, comme une simple affaire de naturalistes, mais comme un projet interdisciplinaire. L'habitude de la concertation, de mettre autour de la table tous les acteurs d'un territoire, a été utile dans beaucoup de cas pour faire partager la notion de corridor écologique et sa traduction concrète, par exemple, dans un PLU.

Président du PNR des Ballons des Vosges
Président de la Commission Biodiversité et gestion de l'espace à la Fédération des PNR de France

Il en est de même pour la mise en place de la trame verte et bleue comme pour celle du réseau Natura 2000 ou celle d'un plan paysage, il faut à la fois du temps et une animation de terrain, ce dont les parcs ont la chance de disposer au travers de leurs équipes techniques.

Cette chance doit être saisie par chaque responsable communal ou intercommunal, et cela d'autant plus lorsque sa collectivité locale n'a pas les moyens en ingénierie pour répondre aux défis environnementaux d'aujourd'hui.

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JOURNÉES D'ÉCHANGES TECHNIQUES

Créé en 2005, le groupe Trame verte et bleue est un lieu d’échanges entre «experts» et «praticiens» des corridors écologiques et des trames vertes et bleues. Le groupe comprend 40 PNR et des partenaires de plus en plus nombreux (établissements publics, collectivités territoriales, associations, laboratoires de recherche,…), pour un total d’une centaine de membres.

Prochain rendez-vous : le11 October

Trame verte et bleue et agriculture

En valorisant plus de la moitié de la surface du territoire français et en assurant le maintien de divers habitats naturels, l’agriculture joue un rôle essentiel dans la préservation de la biodiversité et des continuités écologiques nécessaires à la survie de nombreuses espèces. Cette biodiversité lui est par ailleurs nécessaire en raison des nombreux services rendus par les écosystèmes (auxiliaires des cultures, meilleure résistance aux pathogènes, lutte contre l’érosion des sols, régulation thermique…).

Dans ce contexte, quels équilibres trouver entre préservation et remise en bon état des continuités écologiques et maintien voire développement de l’activité agricole ? Quelles sont les synergies à développer ? Quelles marges de manœuvre existent lors de conflits d’usage ?

Cette journée d’échanges, co-organisée avec AgroParisTech, vise ainsi à :

  • revenir sur les éléments constitutifs de la Trame verte et bleue en milieu agricole et les enjeux associés ;
  • partager les expérimentations, outils et méthodes pour mettre en œuvre cette TVB en milieu agricole ;
  • échanger autour des freins et leviers pour concilier prise en compte des continuités écologiques et activité économique.

Contact : Claire Hamon, Fédération des Parcs naturels régionaux

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Du côté des territoires...

Forêt ancienne La Tuilière (commune de Buoux)
David TATIN

Une trame de vieux bois dans la Réserve de Biosphère Luberon -­ Lure

Dans le cadre de sa Charte Forestière de Territoire (CFT), le Parc naturel regional du Luberon s’intéresse depuis 2011 à la mise en œuvre d’une trame de vieux bois dans ses massifs forestiers. Depuis 2013, le Centre Régional de la Propriété Forestière de PACA accompagne également cette démarche sur le périmètre de la CFT de la Montagne de Lure. Ces deux territoires, réunis dans la Réserve de biosphère Luberon-­Lure, travaillent sur le sujet de manière concertée et complémentaire.

Les forêts anciennes, des réservoirs de biodiversité
Certaines forêts du Parc naturel régional du Luberon sont remarquables par leur ancienneté et leur naturalité. Elles hébergent une très riche biodiversité forestière et sont reconnues par la charte du parc comme des secteurs de valeur biologique majeure.  En effet, les forêts à la fois anciennes et âgées sont cruciales pour de nombreuses espèces rares et menacées. Des oiseaux, chauves-souris, coléoptères et plantes spécifiques trouvent leur gîte dans les cavités des gros chênes, dans les bois en décomposition, dans des sols forestiers anciens.
De manière générale dans les massifs boisés, la production forestière (pour le bois de chauffage comme pour le bois d'oeuvre) nécessite la récolte des arbres avant leur vieillissement, et ne permet pas aux stades âgés de la forêt d'être suffisamment représentés. Il convient donc de localiser et de préserver certains secteurs de vieux bois, dans la logique d'une trame fonctionnelle adaptée aux différentes échelles de gestion forestière.
La mise en oeuvre de cette trame de vieux bois doit permettre d'assurer une continuité écologique temporelle et spatiale pour les espèces liées aux phases de sénescence.

Une démarche concertée de deux territoires
Cartographier les forêts anciennes
Dans le cadre d’un partenariat entre le PNR du Luberon et le WWF, la digitalisation et l’analyse de 7 cartes d’état–major ont permis la reconstitution de l’histoire des forêts du Luberon. Il est possible d’isoler les forêts dites « anciennes » (couvert boisé continu depuis plus de 150 ans), qui couvrent 47 000 ha.

Inventorier les réservoirs de biodiversité
La connaissance des forêts remarquables et anciennes du territoire est partielle. Pour établir la trame de vieux bois, il faut localiser les forêts « réservoirs de biodiversité » puis hiérarchiser les peuplements selon les enjeux de conservation.
Ce travail a été réalisé sur 21 sites en forêts privées et 6 forêts publiques dans le Luberon et sur une soixantaine d’îlots sur le versant sud de la Montagne de Lure (dont 2/3 en forêt privée et 1/3 en forêt publique).
L’analyse écologique s’est appuyée à l’échelle de la Réserve de Biosphère Luberon-­Lure sur le protocole d'inventaire WWF des forêts anciennes, qui permet notamment de définir un degré de naturalité. L’indice de biodiversité potentielle (IBP) a été utilisé de manière complémentaire sur les relevés de la Montagne de Lure.
Les forêts inventoriées sont intégrées dans une base de données commune « forêts anciennes » du Système d’Information Territorial des PNR de PACA. (cartographie dynamique accessible en ligne www.pnrpaca.org)

Sensibiliser et former les acteurs
Le CRPF PACA va mettre en place un martéloscope sur la Montagne de Lure pour sensibiliser les acteurs forestiers du territoire (dont les propriétaires privés) à la prise en compte de la biodiversité et de la trame de vieux bois dans la gestion forestière courante.

Améliorer la connaissance
Le Parc du Luberon cherche à combler les lacunes de connaissance des veilles forêts méditerranéennes en menant des études spécifiques:

  • sur les plantes caractéristiques de l’ancienneté de l’état boisé dans le sud de la France (Partenariat INRA)
  • sur l'utilisation des forêts par les chiroptères selon leur maturité ou leur naturalité (Partenariat Groupe Chiroptères de Provence/ONF)

Mise en oeuvre d'une trame de vieux bois
Sur la Montagne de Lure, les discussions sont en cours pour définir la méthode qui sera testée pour « relier » les réservoirs de biodiversité. Elle sera testée sur 6 communes du versant sud du massif. La trame interstitielle sera caractérisée grâce à l’IBP. Des propositions en termes de gestion forestière, spatialisées et adaptées par type de peuplements, serviront de base à un dialogue avec l'ensemble des acteurs du territoire afin de définir avec eux les conditions de mise ne oeuvre de cette trame verte intra-forestière. Une animation spécifique auprès des propriétaires privés sera menée.
Côté Luberon, une pré-­étude pour la mise en place d’un réseau de vieux bois a été réalisée en 2012 à l'échelle d'un massif de 10000ha. Le Parc continue sa réflexion pour définir les modalités de mise en œuvre concrète de la trame de vieux bois, qui s’appuieront notamment sur les résultats du CRPF PACA.

Objectifs
Cette réflexion conduite par le PNR Luberon depuis 2011 sert ainsi de base à la mise en oeuvre de mesures de gestion à différents niveaux:

  • définition de la Trame verte
  • création de réserves de biologiques forestières
  • définition de mesures de gestion adaptées avec les propriétaires privés et l'ONF
  • mise en oeuvre de contrats Natura 2000 en faveur des bois sénescents
  • amélioration de la connaissance des milieux forestiers méditerranéens par la mise en place d'inventaires et de suivi de la biodiversité spécifique aux vieilles forêts
  • contribution à la définition des politiques régionales : Schéma régional de cohérence écologique et stratégie globale pour la biodiversité de la région PACA.

Chêne sessile de la forêt communale de Vachères © David TATIN

Lichen pulmonaire - La Tuilière (© David TATIN)


Contact

Aline SALVAUDON
Chargée de mission "Espaces naturels"
Parc naturel régional du Luberon
Mail : aline.salvaudon@parcduluberon.fr

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Zoom sur...

ASF

Le programme ASF de requalification du réseau existant en faveur de la biodiversité

Vinci Autoroutes-réseau ASF applique des programmes de requalification de son réseau autoroutier existant en faveur de la biodiversité afin d’étudier les besoins, de réaliser des aménagements et de les suivre.
Ces programmes s’inscrivent dans les lignes directrices de la mise en œuvre de la Trame Verte et Bleue et peuvent matérialiser concrètement certaines actions des Schémas Régionaux de Cohérence Ecologique (SRCE).

Après une phase méthodologique d’analyse spatiale en 2008, un 1er programme a été appliqué sur cinq départements pilotes (Drôme, Hérault, Hautes-Pyrénées, Gironde et Charente-Maritime) dès 2009.
Ce programme mené avec des bureaux d’études en écologie et des associations de protection de la nature (associations naturalistes, fédérations de chasse, de pêche,…) bénéficie également de l’appui d’un Comité Scientifique et Technique dédié. Les expertises de terrains croisées entre acteurs ont permis de hiérarchiser des projets, pour certains expérimentaux. Fin 2012, 25 aménagements ont été réalisés (13 éco-ducs, 2 éco-ponts, 1 passe à poissons, 4 encorbellements, 4 conversions expérimentales en passages mixtes et 1 restauration d’une zone humide) et font l’objet de protocoles de suivi pour bénéficier du retour d’expérience indispensable.
Les premiers résultats de ces suivis écologiques post-aménagement sont encourageants sur un grand nombre de réalisations avec une quantité très importante de données tranchant parfois avec la bibliographie (ex. la diversité spécifique observée dans les éco-ducs apparait nettement supérieure). Ces premiers suivis mettent en évidence l’importance des temps de suivi longs et du choix des protocoles pour traduire divers phénomènes. Les suivis posent également de nouvelles interrogations et ouvrent des pistes d’études. Du point de vue opérationnel, ils permettent dès à présent d’optimiser la conception des futures réalisations.

En 2012 a débuté le 2ème programme ASF de requalification appliqué progressivement sur 10 nouveaux départements pilotes (Puy-de-Dôme, Loire, Pyrénées-Atlantiques, Vendée, Aude, Bouches du Rhône, Maine et Loire, Sarthe, Lot-et-Garonne et Corrèze). A l’issue des études en cours, des actions concrètes pourraient être réalisées d’ici à fin 2016.

En matière de continuité, les possibilités d’intervention sont conditionnées par la faisabilité technique et très largement par les effets cumulés liés à la juxtaposition fréquente d’obstacles. Ce constat explique la difficulté et l’intérêt du travail pluri-acteurs. Les projets synergiques et les réflexions menés entre aménageurs/gestionnaires impliqués ouvrent des perspectives intéressantes.

La requalification en faveur de la biodiversité d’autoroutes existantes apparait comme une composante nécessaire de la politique de modernisation des infrastructures.

  

    

De gauche à droite et de haut en bas : loutre (©LPO/ASF) et chevreuil (©LPO/ASF) dans des éco-ducs, chiroptère (©NMP/ASF) dans un éco-duc, genette (©Cistude/ASF) sur un encorbellement.


Faons sur un éco-pont © FDC 26/ASF


Contacts
 
Cédric HEURTEBISE
Chargé de mission Biodiversité
ASF

 

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À consulter

Les outils de nature contractuelle mobilisables pour la Trame verte et bleue

Les démarches Trame verte et bleue se multiplient sur les territoires. Après l’identification des continuités écologiques à leur échelle, beaucoup de ces territoires s’interrogent sur la mise en œuvre opérationnelle de la TVB et sur les outils à mobiliser dans ce cadre.
Les lois Grenelle ne prévoyaient pas la création de nouveaux outils mais recommandaient de s’appuyer sur les outils, notamment contractuels, existants. Cependant, pour les mobiliser encore faut-il bien les connaître.
C'est pourquoi la Fédération des Parcs narturels régionaux et la Fédération des Conservatoires d'espaces naturels, avec le soutien du Ministère en charge de l'écologie, ont engagé une réflexion dès 2009, pour améliorer la connaissance des outils contractuels existants et de leur intérêt pour la TVB.
Le catalogue de fiches-outils et le rapport d'étude associé ont ainsi pour objectifs de proposer une boite à outils illustrée d'exemples et de pointer les clés de réussite de leur mobilisation sur le terrain.
Ils constituent une aide pour les acteurs en charge de la mise en œuvre de la TVB : l’État et les régions à travers l’élaboration du plan d’action stratégique des Schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE), les gestionnaires d’espaces, les collectivités territoriales et autres établissement publics qui devront mobiliser ces outils.

Retrouvez à travers le recueil de fiches, ici présenté, 25 outils mobilisables pour mettre en oeuvre la Trame verte et bleue de façon contractuelle (MAEt, bail rural à clauses environnementale, contrat et charte Natura 2000, etc.) détaillés et illustrés par des exemples concrets de mise en oeuvre.

Repères : De la trame verte et bleue... à sa traduction dans les Schémas de COhérence Territoriale et Plans Locaux d'Urbanisme

Au 1er janvier 2016, tous les documents d’urbanisme devront être conformes à ces nouvelles dispositions. La question de l’élaboration de la trame verte et bleue puis de son intégration au projet de territoire se pose donc à toutes les collectivités ainsi qu’aux services de l’Etat qui les accompagnent dans leur démarche.
Pour les guider, la Dreal Lorraine, avec l’appui du CETE de l’Est et en collaboration avec les DDT de Lorraine, a souhaité créer un support synthétisant les informations essentielles pour assurer la prise en compte de la trame verte et bleue dans les documents d’urbanisme.
Ce document reprend les enjeux de la trame verte et bleue en Lorraine, rappelle les multiples fonctions de ce dispositif, fournit quelques éléments méthodologiques et décrit comment la traduire dans les Scot et les PLU. Il constitue un guide à destination des collectivités, des bureaux d’études, des services de l’Etat, pour faciliter la prise en compte de la trame verte et bleue dans les documents de planification.

Des réseaux écologiques pour préserver la biodiversité

Le Parc naturel régional du Livradois-Forez a édité un cahier technique, document de référence sur les réseaux écologiques.

Le Parc a donc réalisé un important travail d’identification des réseaux écologiques de son territoire avec une cartographie et une caractérisation pour les milieux forestiers, les milieux ouverts, et les milieux aquatiques et humides. Puis, il a défini une stratégies de préservation et d’intervention en faveur de ceux-ci que vous trouverez dans ce cahier de référence.

KIT Trame Verte et Bleue

Pour accompagner les territoires dans l’appropriation de la Trame verte et bleue, le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine a édité un « Kit Trame Verte et Bleue » destiné aux collectivités. Cet outil comprend une notice méthodologique détaillant la démarche du Parc ayant aboutie à l’élaboration de la TVB : les acteurs mobilisés, les outils et méthodes utilisés et l’articulation avec les documents d’urbanisme. En complément, des « fiches TVB illustrées » détaillent, par unité paysagère, le schéma des continuités écologiques et associent, par sous-trame, les acteurs locaux pouvant porter des projets de reconquête de la biodiversité locale. Cette approche permet de faire le lien entre la diversité des paysages présents sur le territoire du Parc (ligériens, forestiers, agricoles, viticoles…) et les enjeux de Trame verte et bleue. Ce « Kit TVB » est avant tout un porter à connaissance pédagogique et précède une série d’ateliers afin de répondre aux attentes des territoires et d’identifier des projets moteurs.

Téléchargez le KIT

Protection des milieux aquatiques, sauvegarde de la truite fario et continuité écologique

LTV Limousin a réalisé en collaboration avec la DREAL Limousin un film présentant deux aspects importants de la dégradation des milieux aquatiques constatée sur de nombreux cours d’eau de tête de bassin de notre région.

D'une part, la présence, sur l’ensemble du linéaire, d’ouvrages transversaux divers (seuils, étangs, buses...) peut perturber l’équilibre des populations piscicoles, notamment d’espèces migratrices comme la truite fario qui est emblématique des cours d’eau limousins.

D'autre part, l’ensablement important, constaté dans de nombreuses rivières du Limousin, est une autre cause de dégradation des cours d’eau limousins. En effet diverses pratiques liées à la gestion forestière, à l’aménagement rural ou à la gestion des plans d’eau sont responsables de cette dégradation physique des cours d’eau. Les conséquences en sont le colmatage de frayères de truite et des zones d’alimentation de nombreux poissons qui altère significativement la vie piscicole.

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Du côté de la recherche...

Des sauterelles au micro des chercheurs (Vigie-Nature)

Foi de sauterelles, tous les talus des voies ferrées ne se valent pas en Île-de-France !

Plus la ville se resserre autour des voies, moins les sauterelles semblent s’y plaire. Si bien que Christian Kerbiriou, chercheur au Muséum national d’Histoire naturelle dans le Département Ecologie et gestion de la biodiversité au sein de Vigie-Nature est persuadé que les enregistrements de ces orthoptères – c'est l'ordre auquel appartiennent les sauterelles au sein des insectes - permettront à l'avenir d'estimer la qualité des « corridors » écologiques au sein des villes.

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