Mise à jour le 25/08/2025
Cette page rassemble les principaux indicateurs de la pression et de réponse apportées par les territoires pour réduire la pollution lumineuse. Ces indicateurs permettent de mieux cerner l’état des lieux et les dynamiques à l’œuvre sur les territoires : indicateur national de pollution lumineuse, communes pratiquant une extinction partielle ou totale de l'éclairage public, territoires engagées dans une démarche de Trame noire, des Villes et Villages étoilés et Réserves internationales de ciel étoilé (RICE).
Cet indicateur a été réalisé dans le cadre de l’Observatoire national de la biodiversité par Dark Sky Lab avec l'appui de l'Office français de la biodiversité (OFB), ainsi que du Service des données et des études statistiques (SDES) du ministère en charge de l’écologie. Il traduit la part du territoire national fortement impacté par la pollution lumineuse, à partir de l’étude du phénomène de diffusion de la lumière dans l'atmosphère, révélée par l’imagerie satellite.
Il évalue la luminance zénithale en cœur de nuit par temps clair. Cet indicateur correspond au pourcentage du territoire national fortement impacté par la pollution lumineuse en cœur de nuit par ciel clair. Ces pourcentages sont calculés à partir de cartes de pollution lumineuse produites par modélisation numérique du phénomène de diffusion de la lumière dans l'atmosphère. Les sources de lumières sont dans ce cas identifiées à partir des radiances mesurées par satellite (données NOAA).
Mesuré pour la première fois en 2021, cet indicateur a évalué (données 2020) que 85 % du territoire hexagonal était soumis à un niveau de pollution élevé à très élevé.
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Sa mise à jour en 2024 et son calcul rétrospectif sur 2014 ont permis de démontrer une baisse significative de la pollution lumineuse, passant de 91 % du territoire hexagonal en 2014 à 72 % en 2023.
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Le calcul de l'indicateur sur les territoires ultramarins a montré cependant des situations plus contrastées :
Enfin, l'extrapolation de cet indicateur en extrémité de nuit indique le niveau d'exposition plus important en dehors des horaires d'extinction de l'éclairage public :
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Cette carte indique les niveaux de pollution lumineuse au sein des continuités écologiques. Elle est issue du croisement de la synthèse nationale des enjeux de continuités écologiques régionales datant de 2017 et de l'indicateur de pollution lumineuse produit en 2021 dans le cadre de l'Observatoire national de la biodiversité, en France métropolitaine. Elle est le résultat d'un traitement de données régionales (SRCE - réservoirs de biodiversité et corridors écologiques - issus de méthodes différentes) effectué pour permettre une restitution à l'échelle nationale.
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La baisse significative de la pollution lumineuse est le résultat d'une mobilisation croissante des territoires en faveur de la sobriété lumineuse, ce qui se traduit par une pratique élargie de l'extinction en cœur de nuit et par des programmes de rénovation du parc d'éclairage public, pouvant conduire à une baisse significative de la pollution lumineuse diffuse, notamment du fait d'une meilleure orientation des lampadaires.
Cette partie illustre cette mobilisation croissante des territoires.
Le CEREMA a publié une étude sur les pratiques d'extinction réalisées à partir d’observations satellitaires sur 19 262 communes entre 2014 et 2024. La cartographie interactive révèle que près de 12 000 communes pratiquent une extinction totale, 3 500 une extinction partielle ou ont réalisé des rénovations importantes de leur parc d’éclairage, tandis que 131 sont revenues sur ces politiques.
Carte des territoires engagés dans une démarche de Trame noire (en cours de mise à jour) :
Ci-dessous, consultez la carte de Villes et villages étoilés en 2021. Les lauréats 2025 seront bientôt connus.